CONCERT – Jules Massenet, Maestro

Après Claude Debussy et Giuseppe Verdi, le musée de la Guerre 1870 rend hommage à un autre artiste qui a marqué le XIXe siècle : Jules Massenet.

Cet immense compositeur d’un rare talent de mélodiste a produit environ 450 œuvres musicales : opéras, ballets, œuvres symphoniques, musiques de scène, mélodies… Acharné au travail, tantôt vif et exalté, tantôt rêveur et mélancolique, Jules Massenet possédait un sens remarquable de la prosodie théâtrale et des situations dramatiques et était particulièrement doué pour l’expression du charme et de la langueur.

Qui était Jules Massenet ?

Né en 1842 à La Terrasse, près de Saint-Étienne, Jules Massenet jouit d’origines multiples : un père alsacien avec des ascendants autrichiens, une mère avec du sang prussien. C’est justement sa mère, Adélaïde, talentueuse pianiste et peintre, qui lui donne ses premières leçons de piano. Jules entre au Conservatoire de Paris en 1853 et obtient un premier prix de piano en 1859. Auréolé du prestigieux Grand Prix de Rome en 1863, il intègre la Villa Médicis. Lors de ce séjour en Italie, il rencontre le compositeur hongrois Franz Liszt et Louise-Constance de Gressy, qui deviendra son épouse en 1866 et la mère de son unique fille, Juliette. Jules Massenet crée sa première œuvre lyrique, La Grand’Tante, en 1867 et s’engage comme soldat lors de la guerre de 1870-1871. Il accède à la notoriété avec son premier grand opéra Le Roi de Lahore, donné à Paris en 1877. Il participe à la fondation de la Société Nationale de Musique, est élu à l’Académie des Beaux-Arts et nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris. Hérodiade, monté en 1881 à Bruxelles puis en 1882 à La Scala de Milan, lui apporte la consécration : à cet opéra en succéderont beaucoup d’autres tels que Manon (1884), Le Cid (1885), Werther (1892), Thaïs (1894), Cendrillon (1899), ou encore Don Quichotte (1910), très souvent inspirés de la littérature. Jules Massenet s’éteint à Paris en 1912.

Un concert chant-piano-violon

Pour célébrer le maître absolu de l’opéra français du XIXe siècle, quatre musiciens se réuniront à la salle Göttingen du musée de la Guerre 1870 :

  • Delphine Maglaive, chanteuse soprano formée à l’École Normale de Musique de Paris et professeure de chant à l’École de Musique et de Théâtre de Bailly (Yvelines) et à l’Espace Musical de Maintenon ;
  • Nika Guliashvili, chanteur basse diplômé du Conservatoire de Tbilissi (Géorgie), qui a incarné les rôles principaux de nombreux opéras dans le monde entier ;
  • Lydia Tanguy, pianiste formée à l’École Normale de Musique de Paris et professeure et accompagnatrice de piano au Conservatoire de musique de Chartres ;
  • Emma Lauret, violoniste diplômée du Conservatoire de Rueil-Malmaison, qui enseigne à l’Espace Musical de Maintenon et au Conservatoire de Lucé.

Ensemble, ils raconteront librement la vie de Jules Massenet tout en réinterprétant certaines de ses œuvres les plus emblématiques : Élégie, Don Quichotte, Hérodiade, Thaïs ou encore, Werther.

Réservation conseillée au 02 37 36 13 25 ou à contact@museedelaguerre1870.fr

Localisation :
Place du 2 Decembre 1870 28140 Loigny-la-Bataille

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